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Contrat 'pro' et alternance : le Fafih accompagne la profession dans ses engagements vis-à-vis de l'Etat

Formation - Écoles - mardi 15 septembre 2009 11:05
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Michel Geiser, directeur général du Fafih et Régis Marcon lors d'une réunion de travail sur l'apprentissage.
Michel Geiser, directeur général du Fafih et Régis Marcon lors d'une réunion de travail sur l'apprentissage.

L’OPCA Fafih met les bouchées doubles pour que le secteur réalise ses objectifs avec l’Etat. Il renouvelle notamment actuellement une importante campagne de communication auprès des entreprises et des prescripteurs portant sur l’opportunité d’embaucher des moins de 26 ans en contrat de professionnalisation. Pour Michel Geiser, directeur général du Fafih, les deux ‘aides exceptionnelles’ mises en place par l’Etat sont de solides atouts. “Toutes les embauches de jeunes en contrat de professionnalisation réalisées du 24 avril 2009 au 30 juin 2010 sont associées à une aide de 1000 euros. Ce montant peut être porté à 2000 euros lorsque le jeune est titulaire d’un diplôme, d’un titre ou d’un niveau de formation de niveau V, V bis et VI. Les entreprises de moins de 10 salariées bénéficient en plus de l’exonération totale de charge patronale pour l’année 2009.” La semaine dernière, le Fafih reçevait tous ses présidents et vice-présidents de commissions paritaires. Une réunion désormais annuelle destinée à donner une impulsion de réseau et d'aborder les axes de travaux. Au rendez-vous bien sûr : l’intérêt du contrat de professionnalisation. “La région est un relais essentiel. Il n’y a que dans la proximité que l’on peut avancer et enclencher les bons outils” souligne Michel Geiser, auquel on doit en partie la nomination de Régis Marcon comme Monsieur Alternance. “Il symbolise la nouvelle génération de restaurateurs. Que ce soit dans l’approche de la formation, dans le management ou dans la création de nouveaux métiers. Il vient, chez lui, de créer un poste d’activité sur le développement durable. Pour combler la pénurie de main d’œuvre du secteur, il faut aller chercher d’autres publics et ne pas hésiter à repenser l’offre”. Derrière ce message, la volonté là encore du Fafih d’accompagner le 2ème volet emploi du contrat d’avenir : les 20 000 jeunes en apprentissage. Ces mesures font toutefois l’objet d’interrogations du côté des professionnels, par méconnaissance... “Le contrat d’apprentissage est moins cher en rémunération pour le restaurateurs, sauf que cette année, avec les exonérations de l’Etat, les primes et les avantages que le Fafih propose en financement et coût de formation, on rééquilibre les deux dispositifs : contrats de professionnalisation et apprentissage. Je vous rappelle aussi que ces dispositifs ne s’adressent pas au même public. L’apprentissage concerne les très jeunes, 16 à 18 ans. La moyenne en contrat pro est de 20 ans ½. Par ailleurs, si l’apprentissage reste légèrement plus favorable pour l’entreprise en salaire, le contrat pro est beaucoup plus souple en terme de mise en œuvre. C’est très souple quand on le prépare dans le cadre d’un CQP. Il n’y pas de contraintes dans le temps. En six mois, un jeune peut être formé et à n’importe quel moment de l’année. Le contrat pro doit être considéré comme complémentaire à l’apprentissage et non comme concurrent" rectifie Michel Geiser. Le Fafih insiste égalemement sur l'information auprès du public entrant potentiel. Il vient de réaliser un DVD qu’il adresse aux collèges, lycées, CFA, missions locales… 250 000 ‘cartes com’ vont aussi être diffusées dans le ‘réseau des lieux de vie des jeunes’ (bars, discothèques, centres culturels, etc.). Le Fafih, qui a répondu à un appel à projet lancé par l'Europe, vient enfin d'obtenir une enveloppe de 2,4 millions de la FUP et 1,6 million de la FSE. Ces sommes pourront être débloquées pour l’accompagnement du chômage partiel dans le cadre de la crise économique. Elles seront consacrées à des actions de qualification et la requalification des salariés et demandeurs d’emploi de l'hôtellerie et de la restauration. Autre preuve, s’il en est, d’une volonté toujours plus forte de l’OPCA d’être au plus proche des besoins du secteur. Quant aux chiffres de la formation, ils ont continué de progresser au premier semestre.

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Sylvie Soubes

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